Il y a du bon à être bon
Je déteste l’adage « trop bon trop con » et je trouve qu’il serrait plus juste de reconnaitre le suivant » trop con pour être bon ». Mais notre société ultra individualiste nous enseigne depuis si longtemps que méfiance et hypocrisie valent tellement mieux que confiance et bienveillance que pour beaucoup cela est devenu un automatisme. Je ne suis pas contre l’idée de savoir dire non quand il le faut, mais quand cela devient une habitude je trouve cela désolant. En ce qui me concerne étant un adepte du « fait aux autres ce que tu aimerais qu’on te fasse » j’aime prendre le risque de passer pour un con un peu trop bon sur les bords.
Quand je fait le récit de mes bonnes actions,je suis parfois attristé par la réaction de certain de mes proches qui ne comprenne pas le pourquoi je m’enquiquine ainsi pour résoudre les problématique des autres? Lorsque je prend un SDF en stop dans ma voiture, que j’écoute jusqu’au bout le récit fantasque d’une veille un peu folle juste en manque d’un peu d’attention, que je prend la peine d’aller aider une connaissance a déménager alors que c’est mon seul jour pour me reposer … Quand il m’est possible d’aider je le fait toujours avec bon coeur car ce qui m’importe c’est ce sentiment indescriptible qui s’empare de moi après chaque bonne action. C’est en quelque sorte ma drogue, ma dope, mon crac, mon amphétamine et en plus ça me donne une bonne mine parait il!
Voici la petite anectode qui parle d’elle même…Un soir alors que je m’apprêtai à ouvrir la serrure de chez moi, je découvris un homme d’une trentaine d’année allongé le long du trottoir contre la fenêtre donnant sur le séjour de notre appartement situé au rez de chaussé. Embarrasé, cet homme au visage si sympathique s’excusait pour sa présence tout en exprimant sincèrement sa volonté de na pas déranger en espérant que j’accepte de bien vouloir le laisser dormir là pour cette nuit… Au plus profond de mon âme, je n’avait qu’une envie l’inviter à rejoindre notre foyer pour s’y réchauffer le cœur et l’esprit mais ne vivant pas seul et pour éviter une dispute avec ma dame de l’époque qui n’aurai pas compris mon geste j’ai seulement acquiéssé d’un sourire compatissant… Je m’en suis voulut et je m’en voudrai toute ma vie d’avoir laissé volontairement passer cette occasion de faire du bien…
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